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Le Prix Sólveig Anspach : Un tremplin pour les jeunes réalisatrices francophones et islandaises

Le Prix Sólveig Anspach, initative de l'Ambassade de France en Islande, l'ambassade d'Islande en France et l'Alliance Française de Reykjavík, récompense des femmes pour leurs premiers courts-métrages en français ou en islandais, les langues de Sólveig Anspach.

Ce prix vise à encourager les jeunes réalisatrices dans le domaine du cinéma. Deux prix sont décernés dans le cadre de cette compétition : l’un pour le meilleur court-métrage en français et l’autre pour le meilleur en islandais.

La lauréate française est invitée à participer au RIFF, le Festival international du film de Reykjavík, tandis que la lauréate islandaise bénéficie d’un accompagnement pour assister au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, avec le soutien de l’Ambassade d’Islande à Paris.

Cette année, la réalisatrice Hjördís Jóhannsdóttir a remporté le prix du meilleur court-métrage islandais pour son film Brúðurin (La mariée).

L'ambassade félicite chaleureusement Hjördís qui a partagé avec nous ses impressions sur son expérience à Clermont-Ferrand :

« Recevoir le prix Sólveig Anspach est un immense honneur et une belle surprise.
Depuis longtemps, je rêvais de me rendre au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, et il a largement dépassé mes attentes.
Voir plus de mille personnes se rassembler un matin en semaine, attendre près d’une heure pour entrer dans une salle de projection et regarder des courts-métrages, c’est quelque chose que je n’aurais jamais imaginé, et pourtant, cela s’est répété tout au long du festival.
Clermont-Ferrand m’a offert un nouveau regard sur le court-métrage, et j’ai été profondément inspirée par le respect accordé à cette forme d’art qui, trop souvent, manque de visibilité.

J’ai participé au programme Road to Clermont, réunissant des cinéastes du monde entier qui, comme moi, font leurs premiers pas dans le domaine. C’était une opportunité précieuse de rencontrer des personnes aux parcours variés, confrontées à des défis similaires liés à la création artistique.
Le programme était dense et captivant : projections marquantes, masterclass avec le réalisateur libanais Wissam Charaf, découverte du marché du court-métrage, rencontres avec des professionnels du secteur… et bien plus encore.

Je rentre chez moi enrichie de cette expérience, emplie d’inspiration et de gratitude pour cette magnifique opportunité.

Un immense merci ! »
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